Comment calculer la plus-value en location meublée non professionnelle ?

Vous exploitez un bien meublé sous le statut fiscal de loueur en meublé non professionnel ou LMNP, et souhaitez réaliser une plus-value au moment de sa prochaine revente ? La base du calcul se fait à partir de la valeur à l’acquisition, déduite des amortissements réalisés.

Être soumis au régime réel d’imposition

Afin de bénéficier de la possibilité de réaliser cette dotation aux amortissements, le loueur doit avoir été soumis au régime réel d’imposition – et non au régime micro Bic. L’amortissement porte alors sur l’immobilier, pour une durée pouvant aller jusqu’à 15 ans et plus, et sur le mobilier, de 7 ans à 10 ans. Il est recommandé de faire appel à son expert-comptable afin de simuler la plus-value.

Pour être éligible au régime réel d’imposition, et donc à l’amortissement, le loueur doit avoir enregistré au moins des recettes locatives de 33 100 euros par an. Dans le cas échéant, il est soumis au régime micro BIC.

Pour qui et pour quels types de biens ?

La location meublée non professionnelle s’applique à tout particulier qui, même s’il exerce une activité individuelle, est fiscalement considérée comme étant une micro entreprise. Il déclare ses loyers perçus en tant que bénéfices industriels et commerciaux. L’activité sera enregistrée auprès du Greffe du Tribunal de Commerce et pilotée par un expert-comptable spécialisé en LMNP.

Tout immobilier loué meublé est concerné par le statut de LMNP : location via AirBnb, location de résidences avec services telles que les résidences seniors médicalisées et les résidences étudiantes. Ces dernières sont aujourd’hui de plus en plus convoitées par les investisseurs. Les résidences seniors en raison de l’allongement de l’espérance de vie donnant lieu à des besoins spécifiques en termes de prise en charge de la dépendance. Les résidences étudiantes en raison de l’augmentation du nombre d’étudiants et de l’insuffisance en logements adaptés.

%KW%, dernière dépêches.

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